Hier j’ai traduit poétiquement encore un chant transylvanien de l’Avent.
Quand le monde finira,
L’ange sonnera le glas,
Appelant des quatre coins
Tous les gens de près, de loin;
Convoquant un jugement
Pour les morts et les vivants.
La trompette sonnera,
Dans les pleurs seront les rois.
Les seigneurs, donc, pleureront;
Nous, naïfs, que dira-t-on?
Quel rachat doit-on payer,
En rançon pour nos péchés?
Ni de l’or, ni de l’argent,
Mais le Christ et son saint sang.
Mais où mettra-t-on les bons,
À la fin de la moisson?
En nuage lumineux,
En présence du bon Dieu.
Qui a mis un bon début?
Dieu complètera son dû.
Où mettra-t-on cette ivraie,
Les méchants pleins de méfaits?
Dans une pierre, un galet,
Sans lumière à tout jamais.
Il y a des variations dans les paroles, et deux mélodies. La première, que vous pouvez écouter ici, a le refrain après le second vers de chaque couplet, et répète le second vers après le refrain Bonne année, longue année! ou Ad multos annos! (roum.: La mulţĭ annĭ!)
La seconde mélodie, que vous pouvez écouter ici, place le refrain entre le premier et le second vers, et ne répète pas les vers. Le refrain est: Ô Seigneur, alléluia!
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