Voici un autre noël transylvanien que j’ai traduit poétiquement:
Sur la charrière du champ
C’est Marie qui va chantant.
Lui sourient fleurs et oiseaux,
Et les anges chantent beau.
Le soleil l’enveloppa
La lune à ses pieds, plus bas.
Les ailés l’ont exaltée,
Le chemin n’est que clarté.
Le Seigneur du ciel la voit,
Lui souriant, rempli de joie.
« Viens, Ève, et regarde en bas!
Toi, Adam, réjouis-toi! »
La malédiction n’est plus,
Car elle a été vaincue
Par le Fils du Père ici,
Mais aussi fils de Marie.
C’est Jésus, rendu vainqueur,
Qui apporte le bonheur.
Ève, donc, ne pleure plus
Suite au paradis perdu!
Sur la charrière du champ
C’est Marie qui va chantant.
Elle monte, comme prédit,
Par l’échelle, au paradis.
Le texte populaire s’inspire très clairement du thème de la femme de l’Apocalypse, interprété comme image de l’assomption de Marie.
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