Il y a déjà dix ans, l’Église orthodoxe britannique a été reçue comme diocèse par l’Église copte, et leurs ordres ont été considérés valides. (Détails ici et là.)
Cette Église orthodoxe britannique a été “fondée” par Jules Ferrette, lui-même consacré évêque par un Syrien, à savoir l’évêque Bedros, futur patriarche syrien Ignace-Pierre III. Et, comme les Syriens et les Coptes sont en pleine communion, ça n’a pas posé problème.
Ce faisant, l’Église copte s’est prononcée positivement sur le “cas” Jules Ferrette.
Le gars en question peut être perçu de deux façons opposées:
1. Pour certains, Jules Ferrette était juste un individu, sacré par un autre individu, et qui a fondé “son” Église seulement plus tard. Dans ce cas, Ferrette n’aurait rien de valide, et ses disciples de nos jours – celtiques et britanniques – n’ont pas de vraie catholicité. L’ordination ne se passe pas d’un individu à l’autre, mais dans le cadre de la communauté.
2. Pour d’autres, Jules Ferrette a eu une consécration valide. Et l’Église copte est de cet avis. Pourquoi? Bah, parce que les missionnaires des premiers siècles faisaient la même chose. Les Anglais, Irlandais, Occitans, Italiens et Arméniens qui ont évangélisé la Belgique ont toujours été des individus, sacrés évêques dans un autre pays, puis ils sont venus ici, et ont fondé des communautés ultérieurement.
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