«Mais le pape Urbain IV […] Ce pontife a laissé à l’Église un monument de lui que tous les siècles révéreront. C’est l’Institution de la Fête du saint Sacrement, à l’occasion d’un Miracle qui arrive dans un Village auprès d’Orviette, une Hostie ayant jetté (sic!) du sang pour confondre l’incrédulité du prêtre qui célébroit la Messe. Saint Thomas d’Aquin, qui étoit pour lors Professeur en Théologie à Orviete, composa l’office de cette fête.» (Bossuet)

Ce n’est donc ni à Salzinnes, ni au Mont-Cornillon que la fête a été institué, malgré la fierté des Belges. (Toutefois, la fête de la Trinité et son office nous viennent d’Hugues de Lobbes!) J’ai déjà parlé ailleurs des implications théologiques de la Fête-Dieu.

Serait-il possible de compiler une Messe de la vigile de la Fête-Dieu? Bien sûr!

Introït: «Qui manducat meam carnem» – voir le jeudi après le 2e dimanche du carême. Verset: «Domini est terra», de la veille de Noël.

Après le Kyrie, la collecte du vendredi après le 4e dimanche du carême: «Deus, qui ineffabilibus mundum renovas sacramentis: præsta, quæsumus; ut Eccesia tua et æternis proficiat institutis, et temporalibus non destituatur auxiliis».

Première prophétie: Zacharie 9:9-17.

Graduel: «Parasti in conspectu meo mensam», du 2 août, ayant comme verset «Dominus regit me».

Gloria, puis une seconde collecte: «Quæsumus, omnipotens Deus: ut inter eius membra numeremur, cuius corpori comunicamus et sanguini» – voir le samedi après le 3e dimanche du carême.

Seconde prophétie: Malachie 1:6-11.

Alléluia, 2e ton. «Dominus regit me» – voir le samedi avant le dimanche de la Passion.

Ou bien: alléluia du 3e dimanche du temps pascal: «Cognoverunt discipuli Dominum Iesum in fractione panis.»

Évangile: Jean 6:27-55: «In illo tempore, dixit Iesus turbis Iudæorum: Operamini non cibum, qui perit, sed qui permanet in vitam æternam.»

Offertoire: «Panis, quem ego dedero, caro mea est pro sæculi vita.» – voir le vendredi des quatre-temps du carême.

Secrète du premier mardi du carême: «Munera tibi, Domine, oblata sanctifica».

Comme antienne de communion, on pourrait prendre «Hoc corpus», emprunté au dimanche de la Passion.

Postcommunion du samedi après les cendres: «Cælestis vitæ munere vegetati.»

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