La fête de l’ascension est là. Tous les ans, ça engendre en moi une nostalgie de la Pâque. J’ai toujours l’impression qu’on n’a pas chanté assez « le Christ est ressuscité ».
Mais je me console, en me disant que tous les dimanches de l’année, c’est Pâque. Oui, nous avons un temps pascal annuel, mais également la fête hebdomadaire de la résurrection, tous les dimanches.
Et je n’arrête pas de me lamenter sur ceci: les dimanches de l’année nous oublions trop souvent pourquoi c’est ce jour-là que nous sommes là, à la messe. La résurrection du Christ semble peu évoquée (en tout cas, bien souvent, elle est évoquée une seule fois, à l’anamnèse, à côté des autres mystères de la vie terrestre du Christ, ce qui ne change strictement rien par rapport aux autres jours de la semaine). Bien souvent, lorsque je suggérais des chants et prières de la résurrection, on me répondait que « ce n’est pas le thème du jour ».
Revenons donc à l’Ascension. J’apprécie notamment la préface de cette fête: «Qui, après sa résurrection, s’est manifesté visiblement à tous ses disciples, et, sous leurs regards, s’est élevé dans les cieux, pour nous permettre de participer à sa divinité.» La portée théologique en est grande: le but de l’incarnation y est de nouveau accentué. (Et, pour la petite histoire, cette préface conviendrait également aux fêtes des apôtres.)
L’image ci-contre, c’est une très belle mosaïque, représentant l’Ascension, dans l’Église de Tous les Saints, rue Marguerite, Westminster. Cliquez pour agrandir.
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