Avant que ce carême ne soit fini, je voudrais vous partager une réflexion.
L’évangéliaire byzantin ne propose pas de péricopes des évangiles, propres aux féries du carême. Autrement dit, de lundi à vendredi, en carême, dans le rite byzantin, il manque l’évangile du jour.
Pour résoudre ce problème, j’ai vu plusieurs idées mises en pratique:
– Certains lisent des évangiles du sanctoral.
– D’autres lisent les évangiles des féries du temps pascal, tirés de saint Jean.
– D’autres lisent les évangiles des des féries du temps après la Pentecôte, tirés de Matthieu et Luc.
– D’autres ouvrent l’évangéliaire au pif.
Il y a une quinzaine d’années, j’ai essayé, moi aussi, d’apporter une réponse à la question. Je me suis dit que, plutôt que de répéter des péricopes qui sont, de toute façon, prévues pour être lues plus tard dans l’année, mieux valait de chercher le passages qui ne sont jamais lus.
Ainsi, j’ai pris l’évangéliaire, dans le temporal et dans le sanctoral, et j’ai tout noté. Tout compte fait, je me suis rendu compte du fait suivant: l’évangile selon Marc était très, très peu lu. Plus précisément, les samedis et les dimanches de carême, douze brèves péricopes en tout, et deux ou trois autres au sanctoral. Tout le reste était omis.
Le choix, alors, a été simple. J’ai pris tous les passages restants, et j’ai tout divisé en trente péricopes, une pour chaque jour du carême qui n’a pas d’évangile du jour.
L’évangile selon saint Marc peut fasciner, parce que c’est le plus bref. Mais il y en a d’autres que ça ennuie, pour la même raison. Alors ils vont toujours puiser dans Matthieu et Luc.
no comment untill now