Gabriele Amorth.

Gabriele Amorth.Dans son dernier article, Julien fait écho à l’article du Figaro: Les confessions de l’exorciste du Vatican. Il s’agit du père Gabriele Amorth.

Mais je trouve plus édifiante l’entrevue La fumée de Satan dans la maison du Seigneur.

2 heures 30 de sommeil.

2 heures 30 de sommeil.Hier je n’ai dormi que deux heures et demie. Nos voisines font des travaux, et c’est ainsi que lorsque leurs ouvriers ont commencé à forer les murs, je me suis réveillé.

Aller au travail après seulement deux heures et demie de travail, c’est pire que d’y aller soûl.

Aujourd’hui, je n’entends plus le marteau-piqueur, mais le marteau et la truelle.

Malheureusement, les syndicats ne font rien pour les travailleurs de nuit.

Belgique: la faute aux journalistes!

Belgique: la faute aux journalistes!La crise politique belge? La faute aux journalistes, qui vendraient bien leurs propre parents pour une croûte de pain!

Je ne lis plus Le Soir, depuis longtemps. Les journalistes, en quête de sensationnel, incitent les gens à la séparation. C’est à cause d’eux que les gens ont voté ainsi. Et ce sont eux les véritables dirigeants, le troisième – et le plus important – pouvoir en Belgique.

Et les journaux ne sont jamais neutres. Presque toujours payés par des riches qui y ont des intérêts, les journaux endoctrinent le peuple qui, en plus, les paie pour leur venin.

Le fameux texte de Thomas Gunzig circule depuis trois ans sur internet, et il est plus actuel que jamais.

Je suis un témoin vivant de la persécution. – Joseph Fadelle.

Je suis un témoin vivant de la persécution. - Joseph Fadelle.Je viens de trouver sur internet l’histoire de Mohammed Moussaoui, alias Joseph Fadelle.

Lorsque Mohammed Moussaoui, jeune Irakien aîné d’une grande famille chiite, se retrouve contraint de partager la chambre d’un chrétien à l’occasion de son service militaire, sa vie bascule. Fasciné par la bienveillance de ce dernier, il découvre petit à petit le Christ et demande le baptême. Sa propre famille tente alors de l’éliminer. Ayant miraculeusement réchappé à la mort, et toujours sous le coup d’une fatwa, il a fui son pays et vit désormais en France … Suite ici.

Des Hommes et des dieux.

Des Hommes et des dieux.Nous avons vu le film Des Hommes et des dieux lors de sa sortie. D’une part, le film m’a impressionné pour la chose réelle dont il parle. Mais si ç’avait été une pure fiction, je ne l’aurais pas trop aimé.

J’ai lu plusieurs commentaires, mais le seul qui m’a touché est celui de Soufiane Zitouni:
http://oumma.com/Une-lecture-musulmane-du-Testament

Je pense qu’il y a eu un conflit de vision entre l’ex-moine Henry Quinson et l’acteur – croyant pratiquant – Michael Lonsdale, concernant la liturgie dans le film. La vision de Quinson a été adoptée, et je ne sais pas si c’est elle qui reflète la vérité historique. Si c’est le cas, alors je ne peux que déplorer la décadence des trappistes dans l’autolatrie. Si c’est Michael Lonsdale qui a raison, ça veut dire que Quinson a offert au public une vision conformiste et consumériste de la liturgie.

Un autre point: des moines trappistes rasés qui se promènent en ville sans l’habit monastique, ça ne correspond pas non plus à la réalité historique des moines de Tibhirine, mais plutôt à ceux de Tamié.

Chiné?

Chiné?Hier matin, j’ai assisté au dialogue suivant, dans la gare de Bruxelles-Luxembourg, entre une voyageuse sud-américaine et la guichetière:

– Bonjour, Madame; jé voudrais dé tickets pour Chiné.
– Chimay ou Ciney?
– Madame, né vous moquez pas dé mon accent.
– Mais je ne me moque de rien du tout! Ciney n’est pas Chimay, et Chimay n’est pas Ciney! Et puis, il y a une différence de prix…
– Madame, moi, jé paye, j’ai de l’argent. Jé vé seulment dé tickets pour Chiné, Chiné comme la biére…

Là, la guichetière pète un câble, les autres voyageurs s’agitent et essayent de médiatiser le dialogue. Il s’agissait bel et bien de Ciney. Et si la guichetière avait été un peu plus professionnelle, elle aurait dû se rendre compte qu’elle ne savait plus vendre de tickets pour Chimay, car cette gare-ci n’est plus desservie depuis 1998.

Mémoire rendu.

Mémoire rendu.J’ai rendu mon mémoire. Dans à peu près un mois je devrai le défendre.

Encore deux examens, dont un difficile, samedi prochain, puis je commencerai la préparation de la défense du mémoire.

Marathon études.

Marathon études.C’est hier soir que j’aurais dû rendre mon mémoire. Mais vu que certains occupent leur temps à chercher misère aux autres, j’ai été très déstabilisé pendant quelques jours (heureusement que mon Nicolas a été là, pour me remonter le moral!) et je n’ai pas pu écrire. Je restais là, devant l’écran de l’ordi, en pensant à d’autres choses, sans pouvoir sortir une phrase. Quelques jours plus tard, Dieu aidant, j’ai pu sortir partiellement de cet état lamentable, et c’est ainsi que j’ai avancé dans mes travaux. J’aurais pu finir tout juste. Mais la direction a été indulgente avec moi, en m’accordant quelques jours supplémentaires sans pénalisation.

Aujourd’hui et demain je dois finir le mémoire; vendredi je devrai l’imprimer. Samedi j’ai deux examens, et samedi soir je travaillerai. Toute la semaine prochaine je serai encore occupé à étudier pour les deux derniers examens, dont un difficile, que je devrai passer dans dix jours. Puis je devrai me préparer à défendre mon mémoire.

Autrement dit, j’aurai encore trois semaines dures, mais qui me donneront sans doute la satisfaction du travail accompli.

Mes yeux sont las devant l’ordinateur. Ordinateur au boulot, odinateur à la maison, ordinateur partout. Parfois j’écris à la main, dans le train, et Nicolas transcrit mon texte à l’ordi. Ça m’épargne un peu de lassitude.

Ce soir je ne compte pas travailler trop tard. Une promenande s’impose, sauf s’il pleut.

Patrick Legacé: Pakistan.

Je me permets de transcrire ici un article, attribué à Patrick Lagacé, que j’ai reçu par e-mail. Voilà donc le copier-coller.

Avant de parler de la catastrophe au Pakistan, j’aimerais vous entretenir de cette merveilleuse machine à tuer qu’est le F-16. Vous savez ce qu’est un F-16? C’est un des avions de chasse les plus populaires du monde.
Combien coûte un F-16?

Autour de 40 millions l’unité.

Bien sûr, pendant sa vie utile, l’appareil coûtera une fois et demie le prix d’achat en entretien, en réparations (et en lave-glace, c’est fou le prix du bidon de lave-glace pour ces joujoux).

Donc, parlons de la catastrophe au Pakistan. Terrible. S’il ne s’agissait pas d’un pays musulman, on pourrait parler d’inondations de calibre biblique: 20 millions de sinistrés. Épouvantable.

Et, depuis deux ou trois jours, on entend des voix s’élever contre le manque de générosité de l’Occident envers le Pakistan éprouvé. Au Canada, en France, en Grande-Bretagne: le public se fait tirer l’oreille. Dans La Presse, hier, ma collègue Marie-Claude Malboeuf rapportait qu’à peine 200 000$ avaient été récoltés pour le Pakistan par une coalition humanitaire. Dans les mêmes délais, après le séisme haïtien, on avait récolté 18 fois plus.
Les ONG tapent du pied. S’impatientent. Crient à la catastrophe et au choléra. Le plus tragique, c’est qu’elles ont probablement raison.

À l’échelle internationale, l’ONU n’a récolté que 40% des 460 millions requis pour l’aide d’urgence. Le vice-premier ministre britannique, Nick Clegg, a fustigé la communauté internationale pour sa pingrerie: «La réponse de la communauté internationale a été lamentable.»

Mais je m’éloigne. Je vous parlais de F-16. Tout récemment, un pays s’est doté d’une flotte toute neuve d’une vingtaine de ces merveilleux tueurs de l’air.

Quel pays, donc?

Eh oui, le Pakistan.

Avant d’aller plus loin, je vous préviens: c’est un naïf qui écrit cette chronique. Un naïf qui s’assume. Un naïf qui pose cette question: si le Pakistan avait tout récemment 1,4 milliard pour acheter des avions de chasse à Lockheed, pourquoi le Pakistan n’a-t-il pas 460 millions de dollars à consacrer à ses propres citoyens détrempés?

Je demande pardon à la Croix-Rouge, à CARE, à Oxfam et aux autres ONG, mais je ne donnerai pas une cenne pour les efforts humanitaires au Pakistan.

Je ne donnerai pas une cenne pour le Pakistan parce que le Pakistan n’a jamais de problème à acheter, ou à se faire financer, du matériel militaire.

Je veux bien donner pour Haïti, petit pays qui n’a rien (hormis des dirigeants corrompus). Je veux bien donner à l’Afrique, c’est la moindre des choses.

Je ne donnerai pas pour le Pakistan comme je ne donnerai pas pour les pêcheurs de La Nouvelle-Orléans qui sont privés d’un gagne-pain depuis la fuite de pétrole causée par BP dans le golfe du Mexique.

Le chanteur Zachary Richard est sur le point d’enregistrer, avec plusieurs artistes québécois, un CD dont les profits seront distribués aux pêcheurs de La Nouvelle-Orléans. Il y aura ensuite un concert-bénéfice.

C’est très bien, les concerts-bénéfice. C’est très bien, la charité musicale. Et je sympathise avec les pêcheurs de La Nouvelle-Orléans.

Mais, et c’est encore un naïf qui parle, je me demande pourquoi je devrais donner un sou aux habitants du pays le plus riche de l’histoire de l’humanité, dont le gagne-pain a été saccagé par une giga-multinationale jouissant d’une capitalisation boursière de 120 milliards US au sein d’une des industries – l’énergie – les plus lucratives de la planète.

Il me semble que les États-Unis d’Amérique, que BP, que l’industrie de l’énergie ont assez de fric pour dédommager les pêcheurs de La Nouvelle-Orléans et leurs familles et les descendants de leurs familles jusqu’en 2060, au moins.

Mais revenons au Pakistan. Le 19 juillet, le New York Times a publié un papier absolument dévastateur sur la fiscalité dans ce pays. Une fiscalité de république de bananes, où les riches se sont arrangés pour ne pas payer d’impôts.

Je ne parle pas de payer peu d’impôts. Je parle de ne pas en payer. Je parle d’un pays où 10 millions de personnes devraient payer de l’impôt, mais où seulement 2,5 millions en paient.

Et tout cela est légal. Les riches se sont arrangés, dans ce pays, pour ne pas payer d’impôts. Le Times rapporte que la valeur moyenne – moyenne! – des parlementaires pakistanais est de… 900 000$. Le chef de l’opposition, Nawaz Sharif, un millionnaire, n’a par exemple pas payé d’impôts en 2005, 2006 et 2007.

«C’est un système pour élitistes, pour l’élite et par l’élite, dit Riyaz Hussein Naqvi, fonctionnaire pakistanais à la retraite, qui a travaillé comme percepteur d’impôts pendant 38 ans. C’est un système biaisé où le pauvre subventionne le riche.»

Ce qui n’était pas dans le Times, mais que vous saviez probablement déjà – je sais que vous dévorez les pages internationales des quotidiens -, c’est que le Pakistan possède l’arme nucléaire. En fait, des dizaines de missiles nucléaires.

Donc, si je résume…

Le Pakistan est une oligarchie qui permet aux riches de ne pas payer d’impôts. Le Pakistan a du fric pour acheter des F-16. Le Pakistan a du fric pour entretenir un arsenal atomique capable de détruire la moitié de la planète?

Je ne suis pas naïf à ce point-là: le Pakistan a les moyens d’aider son peuple.

Beau temps, Jesus Freaks et mémoire.

Ce matin, en descendant du train, j’ai attendu mon bus en cuisant sous le soleil. Tant mieux! Ma pensée m’a emmené loin, au strand d’Amée et à la carrière d’Hastimoulin. Mais non, dommage, je devais rester à la maison pour travailler et dormir! 

Ces derniers jours j’ai bien avancé dans mon mémoire. Cependant je dors peu, pour pouvoir travailler, et je rebois beaucoup de café.

La musique qui me stimule le plus en ce moment, pour travailler, c’est Bluflame Special, un groupe de punk’n’roll d’Adélaïde, que j’ai découvert il y a sept ans sur un site de sous-cultures chrétiennes. J’arrive à écouter en boucle la chanson «Calm After the Rain».

Et du coup, je suis nostalgique après le festival Freakstock. Cette année-ci, le festival n’a duré que quatre jours et a eu lieu à Burbach. L’évêque copte Damien d’Allemagne a aussi tenu un discours, car les vêpres du monastère copte de Hoexter-Brankhausen ont fait partie intégrante du festival. Malheureusement, cette année-ci, les ateliers du festival ont été dispersés en cinq endroits différents. Je ne sais pas pourquoi; j’imagine qu’il y a dû y avoir un problème financier.