Die Fremde.

Die Fremde.Voici l’avant-dernier article de ce blogue. Vous avez remarqué que depuis un certain temps, je ne parle presque plus des événements qui se passent en Belgique et dans le monde. Non pas que je n’aie pas de soucis pour les problèmes et catastrophes qui s’y passent! Mais vous les trouvez dans la presse quotidienne et abondamment sur internet.

Ce blogue a commencé comme carnet personnel, et il l’est resté. J’exprime surtout mes inquiétudes, réflexions et joies au jour le jour. Sur le nouvel hébergeur, ce blogue continuera de la même manière, mais avec beaucoup d’autres catégories, si Dieu le veut.

Pour l’instant, je suis très content de voir que B et Ch nous donnent des nouvelles de ce qui se passe dans le monde. À part cela, voici un nouveau blogue gai-chrétien, écrit par un couple: Henri et Raphaël. Quant à moi, je me limite à vous donner des nouvelles en vrac.

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Hier nous avons été regarder le film L’Étrangère (Die Fremde) au cinéma. Bouleversant! Voici ma synopsis. Umay est née dans une famille turque d’Allemagne. Elle est l’aînée. Elle a deux frères et une sœur. Umay a un père tyran d’un orgueil luciférien, une mère qui entretient les clichées dont elle est elle-même victime. Ses frères, d’abord innocents, deviennent des images toutes crachées de leur père, tandis que sa sœur devient comme sa mère. Pendant son adolescence, elle a été une nounou pour ses frères, et elle n’a pas suivi l’école secondaire. Mais vers ses vingt ans, Umay a été mariée de force à un Turc de Turquie. Umay est maltraitée par son mari, donc elle décide de le quitter. Elle prend Cem, qui est son fils encore petit enfant, et retourne auprès de ses parents à elle, en Allemagne. Mais à peine arrivée, elle est maltraitée par toute sa famille. La jeune mère vit un antagonisme. D’une part, elle fuit sa famille, qui ne l’aime plus, mais d’autre part elle veut la garder près d’elle. Umay rencontre l’homme de sa vie, un Allemand de souche, mais cela ne change rien par rapport à sa famille d’origine. Sur le conseil du grand-père, ils décident de la tuer. Sauf que le drame devient encore plus complexe que ça. Mais dans le film, tous les Turcs ne sont pas comme ça. Par exemple, l’employeuse d’Umay est une femme épanouie, qui soutient Umay jusqu’à garder l’enfant dans son bureau et jusqu’à aller parler à la famille d’Umay, pour améliorer sa situation.

La réalisatrice est elle-même une Allemande de souche mariée à un Turc. Sa belle-famille à elle l’a soutenue dans la réalisation de ce film. N’empêche, le film me bouleverse pour plusieurs raisons. D’une part, j’apprends que ce genre de familles existent bel et bien, et la réalisatrice entend les dénoncer. D’autre part, la mère d’Umay, je l’avoue, ressemble trop à ma mère à moi. Troisièmement, je connais moi-même des Turcs de Belgique, en situations délicates: un garçon marié de force à sa cousine; une mère qui se fait battre par son mari et qui ne sort que voilée… Quatrièmement, ce problème est rencontré non seulement chez les Turcs musulmans, mais également chez d’autres immigrés, de culture soi-disant chrétienne; j’en connais moi-même plusieurs de ce genre. Et devant tout ça, qu’est-ce qu’on peut faire? Si tu t’y mêles, on va dire que ce ne sont pas tes oignons, et tu risques de te faire des ennemis à vie. Que dois-je faire en tant que chrétien responsable?

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Lundi on attendait une grève. Il n’y a pas eu de grève, mais un accident, qui fait que maintenant je passe plus de six heures par jour pour aller et rentrer du boulot.

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Ma famille du côté suédois nous invite à un rassemblement chez eux au mois de juin. Saurons-nous y aller? Je crains que non, mais on ne sait jamais. La chose pratique est que le bus Lille-Stockholm passe à quelques kilomètres de là.

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Il y a une dizaine d’années, j’ai découvert le groupe de doom chrétien Paramæcium. Mais malheureusement je ne m’y étais pas intéressé avant ces derniers jours. À ce propos, je découvre, outre la ressemblance physique évident, plusieurs affinités frappantes avec Jason De Ron: il est également végétalien; ça me donne de me sentir moins marginal et bien dans ma peau de Jesus freak. Et j’apprends que derrière le projet Horde ce cache Jayson Sherlock, un autre de chez Paramæcium.

Pour finir, voici un documentaire sur une groupe de métal chrétien. Ma seule question, quasi-rhétorique: pourquoi ce phénomène aboutit plus facilement en milieu protestant, et moins en milieu catholique?

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Depuis quelques petits mois, on a affaire à deux bandes d’escrocs de ce milieu capitaliste dans lequel nous vivons. Comme toujours, j’ai confiance en Dieu et ainsi je sais que nous gagnerons les batailles. Du coup, on vous en informera lorsque ces deux affaires seront résolues. Tiens, j’ai oublié de vous parler de la réponse reçue, il y a presque un an, de la part de la commune de KH, à propos des panneaux bilingues: ce n’est pas la commune, mais les vandales qui les ont arrachés. Autrement dit, avant de blâmer les gens, il vaut mieux se renseigner correctement.

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Quel beau temps! Hier, j’ai profité de mon jour de congé pour faire une promenade à pied jusqu’à Émines, le torse nu, pour prendre du soleil. Et je ne le regrette pas! Pourvu que ce beau temps dure! Si on avait eu congé tous les deux, j’aurais proposé à mon Nicolas d’aller se baigner à la mer.

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Hier soir, pendant le souper, mon cher mari était là, en face de moi, à table. Il me posait encore des questions sur l’avenir. Dans son humilité, il dit tout le temps qu’il n’est pas efficace. Je suis très fier de mon Nicolas, de sa conscience éthique! Il y a si peu de gens comme lui! Dieu merci, j’ai tiré le gros lot! Lui, et personne d’autre!

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