Dans la préface de, on déplore la corruption des bonnes coutumes: «… lorsqu’on avait commencé la lecture d’un livre de la Bible, on se contentait, d’ordinaire, d’en lire trois ou quatre chapitres, sans en lire jamais davantage. C’est ainsi qu’on lisait le commencement d’Isaïe dans l’Avent et celui de la Genèse dans la Septuagésime, sans jamais achever de les lire.»
Le BCP entend donc rétablir cela. Isaïe doit commencer dans l’Avent et être parcouru dans son intégralité. Or selon l’usage romain et ses dérivés, l’Avent n’a pas le même nombre de jours d’une année à l’autre. C’est pourquoi, le BCP prend une date fixe pour commencer Isaïe. Cette date peut donc tomber un peu avant l’Avent. Jusques hier, tout le mois de novembre a été occupé par l’Ecclésiastique, mais à partir des vêpres de ce soir on passe au premier chapitre d’Isaïe, puis le livre sera achevé en fin d’année. Mais les différents passages de ce livre prophétique sont si bien répartis pendant le temps de l’Avent!
Moi, qui ai fait mes débuts dans le rite byzantin, j’ai expérimenté un manque à ce niveau. D’abord, parce que le rite byzantin n’a presque rien de spécial, liturgiquement, pour marquer le temps de l’Avent, et ensuite, parce que le livre d’Isaïe n’est jamais parcouru à l’église, à part deux ou trois chapitres aux vêpres de quelques fêtes. Je pense qu’il serait grand temps que les différentes communautés de rite byzantin se fassent un calendrier des lectures, pour parcourir ne fut-ce qu’en partie l’Ancien Testament aux offices des dimanches.
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