Il y a quinze jours, j’ai fait une promenade à Haeren. D’une part, je sortais du travail pour avoir deux nuits de congé, et il faisait beau, donc c’était un endroit formidable pour une promenade. D’autre part, je voulais voir cette localité, que même les Bruxellois ne savent pas localiser sur une carte. Et pourtant!
Pourtant, Haeren est une ancienne commune, fusionnée, depuis 1921, à la commune de Bruxelles. Malheureusement, la commune concentre son budget sur la ville, et donc les localités marginales, à commencer par Haeren, restent dans la précarité.
En descendant du train, je me suis rendu compte du bruit causé par les nombreuses lignes qui traversent le village: des rails qui s’étalent sur trois étages, et cela, seulement à la gare dite du tilleul. Je n’ai pas encore vu Haeren-Sud avec ses rails. En tout cas, les trains y passent à grande vitesse toutes les deux-trois minutes, et en plus on voit et on entend les avions qui décollent et atterrissent tout près. Bref, pour y habiter, il faut être résistant aux bruits, ou être fan du chemin de fer et des avions.
Et pour cause! Je me suis avancé dans une ruelle, dans laquelle j’ai trouvé 4 maisons abandonnées. À Haeren il y a beaucoup de champs non exploités. Quels jardins magnifiques les gens pourraient faire là-bas! Il y a des prairies, de la verdure tout plein.
Pour les résistants aux bruits, ce serait l’endroit idéal, bon marché et proche de l’agglomération (20 minutes en train jusqu’à Bruxelles, 12 jusqu’à Schaerbeek). Et voilà également une maison qu’on bâtit, doucement et sûrement, en même temps que la chaussée qui passe devant.
no comment untill now