Mais quand on idéalise, on ne voit pas toujours les défauts, et même les défauts sont vécus plus sereinement (par exemple, la politicienne norvégienne s’est heurtée au train hongrois, tout comme nous nous sommes heurtés au train suédois, mais sans trop râler).
Il faut faire la part des choses. Étant habitués avec les éléments positifs dans notre milieu de vie, nous finissons par les ignorer (nous n’accordons pas beaucoup d’importance à notre confort, pendant que 90% des gens de la planète vivent sans confort), mais nous gardons en tête tous les éléments négatifs de notre milieu. Lorsque nous sommes en vacances ailleurs, parfois l’absence temporaire d’éléments négatifs du quotidien nous fait rêver.
N’empêche, contrairement à tous les autres pays visités (hors du Benelux), en Suède je ne me suis pas senti étranger… tout comme la Norvégienne ne se sent pas étrangère aux Balkans.
Comme quoi, l’herbe est toujours plus verte ailleurs, et la poule du voisin est toujours comme une oie.
Photo: vue de Tranholmen (l’Île de la Grue), en Suède, vers minuit.
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