Mais l’anniversaire de notre mariage approche à pas rapides. Vraisemblablement, nous fêterons ça à Paris. Je pense beaucoup à la Suède, où nous nous trouvions il y a deux ans. J’aimerais qu’on se promène på stranden en admirant la nature autumnale et le coucher du soleil.
En ce moment, mon Nicolas et moi pensons à nos projets. Oui, il faut refaire la maison, il faut que je change de boulot, mais ça ne nous empêche pas de faire les premiers pas vers l’adoption. Et du coup, nous râlons: l’ « aquisition » d’un gosse coûte très cher: de 375 à 500 € pour la première prépa, l’agence d’adoption 2500 €, puis pour l’État de 1750 à 2500 €, plus le juge 50 €. En tout, ça fait entre 4675 et 5550 €. Malheureusement, l’État encourage seulement la procréation, fut-elle médicalement assistée (et totalement remboursée par la mutuelle), alors qu’il pénalise les parents qui adoptent. Nous devrons suivre des cours et ainsi acquérir un certificat de parentalité, puis un certificat d’aptitude… alors que pour procréer les gens n’ont besoin de rien. Quelle injustice, quelle discrimination!
Quel gosse voudrions-nous adopter? En principe, nous n’avons pas de préférences. C’est le bonheur de l’enfant qui compte. Nicolas a soulevé la question d’un enfant handicapé. Personnellement je ne me sens pas à l’aise avec un premier enfant handicapé (peut-être l’un des suivants, éventuelement). Cependant, ça ne me dérangerait pas qu’on adopte soit un enfant sourd (en même temps, on apprendrait le langage des signes), soit un adolescent qui a été rejeté par ses géniteurs en raison de son homosexualité
no comment untill now