Et pour fêter ça, j’ai cueilli des perce-neiges pour Nicolas, et j’ai ramassé des orties dans le Bois de Chetine et on les a mangées.
Pour la petite histoire, dans le temps, en Wallonie on ne connaissait pas ni le printemps, ni l’automne. On considérait que l’hiver durait jusqu’au mois de mai (et cela, malgré les quatre-temps liturgiques). Plus tard, avec l’arrivée de l’enseignement obligatoire, les enfants ont appris qu’il y avait quatre saisons. Alors on a trouvé de nouveaux mots, en nommant «bontimp» le printemps, et «arire-såjhon» ou «waeyén-timp» (« temps du regain ») l’automne.
Dans le temps, je n’aimais pas le printemps. L’automne a toujours été ma saison favorie. Le printemps m’emmerdait avec le dégel et les inondations. Plus tard, j’ai aimé le printemps, pour le carême. C’est pas pour rien qu’en anglais, à la base on utilisait le même mot pour désigner à la fois le printemps et le carême.
Aujourd’hui, le nocturne que je suis veut capter un maximum de soleil. Voilà pourquoi je commence à apprécier le printemps!
no comment untill now